

Fiche technique - Fiducial fiscal
02/10/2021
En avril 2021, une loi octroyait un « avantage » fiscal aux bailleurs qui renonçaient volontairement au paiement de loyers dus par leur locataire exploitant une activité commerciale pour autant que ces mêmes bailleurs aient renoncé à tout ou partie des loyers et/ou avantages locatifs dus par leur locataire pour les mois de mars, avril et mai 2021...
Or, la pandémie ne s’est pas arrêtée en mai 2021 et bon nombre de commerçants ont bien été obligés de fermer leur établissement après cette période.
Aussi, le gouvernement a décidé de prolonger cette mesure initiale par une loi du 18 juillet 2021.
Quelles sont les conditions pour bénéficier de cette nouvelle mesure ? Existe-t-il des différences avec le régime précédent ? C’est ce que Fiducial vous propose de voir de manière pratique et dans les grandes lignes, ci-dessous.
Conditions de la prolongation de l’incitant à destination des bailleurs
Qui peut bénéficier de la mesure ?
Tout comme dans la loi d’avril 2021, la loi du 18 juillet 2021 vise toute « personne physique » ou « société » propriétaire, usufruitière, emphytéote, superficiaire ou possesseur qui donne un bien en location en vue d’y exploiter une activité commerciale.
La nouvelle mesure diffère toutefois de la précédente dès lors que, désormais, il suffit que le locataire ait été obligé de fermer son établissement un jour au cours du mois de juin, juillet, août ou septembre pour lequel (lesquels) il ait renoncé au loyer, pour bénéficier de la mesure.
La nouvelle loi vise toujours les baux commerciaux mais pas seulement et le bailleur peut toujours être une personne physique ou une société.
En quoi consiste la mesure ?
La mesure consiste en un avantage fiscal prenant la forme d’une réduction d’impôt pour les « bailleurs personnes physiques » et un crédit d’impôt pour les « bailleurs sociétés ...
Pour acceder à la totalité de l’article vous devez être connecté.
Il reste 85 % de l’article à lire